Championnat de France de D1, 7^ème journée
Stadium de Toulouse (36.000 spectateurs)
Arbitre : Pascal Garibian
10 Septembre 2000

Toulouse 2 - OM 0

A la 29ème minute, Marcelinho recule avec le ballon sous la pression toulousaine jusqu'à arriver dans sa surface. Là, au moment où il va enfin dégager, Moreau lui pique le ballon. Le brésilien le fauche dans son élan, et c'est le pénalty. Petrovic le transforme du droit en prenant Trévisan à contre-pied.

Relance à la main de Revault à la 35ème, qui tombe sur Ingesson au milieu de terrain. Le suédois la remet de vollée dans la direction générale de Trévisan ou plutôt là où il pensait trouver N'Gotty. Malheureusement, c'est en fait une ouverture parfaite pour Petrovic qu'il a fait. Le croate se présente seul face à Trévisan et le trompe de l'extérieur du droit.

Le fait du match : A six minutes d'intervalle, deux erreurs monumentales de défense coûtent le match à l'OM. Marcelinho, puis Ingesson, tendent le match sur un plateau à un TFC franchement pas impressionnant par ailleurs. Oui mais voilà, l'OM n'a pas su par la suite revenir dans le match, et c'est bien là le problème. Le jeu offensif de l'OM a été une fois de plus bien décevant, avec des attaquants qui ne touchent pas le ballon et des milieux offensifs peu inspirés. Dommage, la victoire était largement à notre portée.

L'homme du match : Comme à St Etienne, tous les olympiens ont sombré. Encore que Gallas et Abardonado, les deux stoppeurs, ont été irréprochables en défense et ont su monter quand il le fallait. Trévisan et N'Gotty ont fait très peu d'erreurs eux aussi. On peut en outre regretter que Dahou, et dans une moindre mesure Pouget, n'aient pas eu plus de ballons. Dahou surtout, qui avec ces 5 ou 6 ballons touchés en 50 minutes, a quand même créé le danger à chaque fois.

L'action du match : L'incursion de Dahou dans la surface et son tir bien stoppé par Revault alors qu'il allait lui passer entre les jambes. Ca aurait pu relancer le match.

Pas terribles : Si Leroy et Marcelinho n'ont pas été aussi bons que d'habitude, Belmadi n'a vraiment pas apporté grand chose tout en touchant beaucoup de ballons. Toujours aussi perso, il a oublié Dahou et les autres attaquants à de nombreuses reprises, tout en tirant assez mal les coup-francs. Il m'a un peu rappelé le Pires des (très) mauvais jours sur ce match.

Franchement mauvais : Ingesson a été en dessous de tout ce soir. A partir de sa "passe décisive" pour Petrovic sur le second but toulousain, il a multiplié les ballons et duels perdus. Un match à oublier pour le suédois qui nous avait habitué à beaucoup mieux. Pierre Issa, qui l'a remplacé, a quant à lui été égal à lui-même : franchement mauvais, il a refusé le jeu quand il avait le ballon et n'a rien apporté au milieu du terrain. L'un comme l'autre, en plus, ont été dominés de façon outrageante dans le jeu aérien. Décidément...

La connerie du match : Le caviar d'Ingesson pour Petrovic laisse à réfléchir. L'ancien international suédois, avec son expérience du Calcio, ne peut pas se permettre des erreurs pareilles. Mais surtout, il ne devrait pas craquer comme il l'a fait après avoir fait une bêtise. Espérons qu'il se recésisse. Et surtout que sa blessure au genou ne soit pas trop importante. [13/9 : pas de chance, ce n'est pas le cas...]